• Sous-titre: 10 questions / réponses sur la dette publique belge
  • Auteur(s): Olivier Bonfond
  • Éditeur: Aden / Grande Bibliothèque
  • Genre: Essai
  • Péritexte: Avec la collaboration du CADTM et du CEPAG
  • Format: 14 x 20 cm
  • Nombre de pages: 220 pages
  • ISBN: 978-2-805920-19-6
  • Parution: 2012
  • Prix: 12 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Belles Lettres (Belgique et France).

Même si sa situation est moins dramatique que celle de la Grèce ou du Portugal, la Belgique ne fait pas exception : l’augmentation récente de la dette publique belge est directement liée à la crise financière de 2008 et aux sauvetages bancaires réalisés par l’État belge en 2008 et 2011. Ces sauvetages ont fortement aggravé la situation des finances publiques belges, et, contrairement à certains discours qui se veulent rassurants, la Belgique n’est à l’abri ni d’une grave récession économique ni d’une attaque spéculative sur sa dette.
Mais d’où vient la dette publique belge ? Est-ce vraiment une obligation de la rembourser ? Existe-t-il des arguments qui pourraient justifier une suspension de paiement de la dette, voire une répudiation d’une partie de celle-ci ? Que se passerait-il si la Belgique refusait de rembourser ? Autant de questions auxquelles il est nécessaire et urgent de répondre car, au nom du remboursement de la dette, la vague d’austérité qui se prépare en Belgique va abaisser les conditions de vie de la grande majorité des citoyens et citoyennes belges.
Cette étude, structurée sous forme de onze questions, vise avant tout à lancer la réflexion et à affirmer la nécessité d’organiser un débat public sur la légitimité de la dette publique. À l’instar de ce qui a commencé dans des pays comme la France, le Portugal ou la Grèce, il s’agit d’avancer vers la mise en place d’un audit citoyen, analysant de manière approfondie les tenants et aboutissants de la dette publique belge, ayant pour but de décider collectivement et démocratiquement d’en annuler les parties illégitimes.