Véronique Wautier écrit sur les petites choses intimes invisibles. Le cri d’un oiseau comme un geste de la main rappellent sa fragilité qu’elle accepte de dire. Et souvent, très souvent, « ce que j’entends, écrit-elle, c’est la lutte/ ou si vous préférez l’abandon ».
j’ai entendu une pomme tomber
elle va se dissoudre
dans une pomme plus grande
des mots traversent tout seuls le danger
d’autres sont sans rameurs
mais ici
dans le premier cercle
on fait du feu
autour des vents hurleurs