Racontées à la première personne, les nouvelles d’Un jour la montagne s’est déplacée révèlent l’univers envoûtant, à la fois cruel et absurde, de celui qui se fait parfois appeler Robocop — ce qui en dit long sur son autodérision.
Le monde de Magne Skåden se nourrit des rêves et des cauchemars qu’il n’avait, par la force des choses, jamais pu raconter auparavant ; rarement frontière entre l’imaginaire et la réalité n’aura été plus ténue. Ce recueil de nouvelles, effrayantes, comiques, étranges, fait souvent songer aux récits de Kafka, et entraîne ses lecteurs dans un voyage qu’ils ne sont pas près d’oublier.
Né en 1977 de mère sami et de père norvégien, Magne Skåden a grandi au-delà du cercle polaire. Malgré ses terribles lésions cérébrales, ses parents ont toujours senti qu’il « avait des choses à dire » et se sont battus pour qu’il puisse aller à l’école, même si pendant longtemps il n’avait aucun moyen de communiquer avec son entourage. En 2004, après la découverte de la méthode pratiquée à The Institutes for the Achievement of Human Potential aux États-Unis, le jeune homme franchit toutes les étapes en un temps record : après avoir réussi à griffonner son premier mot en 2005, il écrit son premier livre en 2006 : Je suis libre ! Un an avec la méthode Doman. Paru en 2008 en Norvège, Un jour la montagne s’est déplacée est son premier recueil de nouvelles et le premier de ses livres qui paraît en français.