
Je la laisse passer devant moi. Ensemble, mains jointes sous l’abdomen, yeux rivés sur le sol caoutchouteux, crispées par cette promiscuité soudaine, nous attendons que la cage d’ascenseur nous dépose au sixième, côté vestiaires. Ça sent le fauve et la sueur sur un vent de lavande, la chaussure humide, la pomme, le cosmétique, le cagibi-vestiaire à la fin d’un entraînement. Ça sent les femmes et leur absence de pudeur quand elles confrontent leurs chairs.