
Entre une œuvre de la profusion, baroque et suggestive, « la Diane livide », et les tableaux épurés à l’extrême de « monochrome gris », Une touche d’incarnat laisse entendre la voix intérieure d’un peintre au travail, avec les échos de sa fragilité et sa détermination.
Face à la blancheur, avec ferveur, il raconte ses doutes, ses découvertes, croise l’extase. Dans la lumière toujours recommencée, il cherche les règles de la création.
Une touche d’incarnat dit l’être à l’œuvre, cheminant. Un prochain livre, Suavité d’une égérie, traitera de l’apparence et des rapports à l’image. Ces deux volumes constituent, pour l’instant, son esthétique.