Cet ouvrage à trois voix interroge le statut de l’animal central. Concept à la limite du concept, il rencontre la question de l’altérité, du désir, de ce qui insiste sous la construction des territoires de la pensée. en son surgissement, Il décentre le lieu de l’homme et instaure de nouveaux liens entre habitants du cosmos. L’animal est peut-être toujours central. Implosé en chaque épiphanie d’un réel pluriel. Et pourtant toujours infiniment périphérique. Abordée suivant les modes du désir-vie, du chaossuaire et du bestiaire synchromécanique, la figure sans visage – organique et orgastique – de l’animal central se déploie jusque dans le là. Entre philosophie et littérature, la poétique défaite de l’animal enfoui s’extirpe d’un peu de ses sédiments.