Joëlle Abed est née en 1949 à Paris. Enfance et adolescence africaines à Djibouti. Me voici, dans les années soixante, de retour en urbanité docile où j’inscris là une famille, et tente de fabriquer ma boite à outils pour prétendre à un métier (psychologue clinicienne) plus qu’à un emploi. Actuellement responsable d’une mission handicap à l’université Paris-Diderot, je retrouve, par intermittences salvatrices, le chemin du souffle et de l’écriture, dans la maison au sommet du col, sur les terres éternelles de l’enfance à peine retravaillées par le passage des heures. Dans ces lieux préservés, pour quelque temps encore, de l’ascension programmée de la ville, je m’invente des troupeaux et me fait le scribe de leurs humeurs, ce qui pourrait constituer une déclaration d’intention poétique.

Dernières publications
Comment va-t-on expliquer ça aux hommes, 2002.
Différences dans le froid, Prix de l’édition 2005 de la ville de Dijon, éd. Ville de Dijon.
Et le désert avance dans leurs yeux, Grand prix de poésie des écrivains méditerranéens 2006, éd. Souffles, 2006.