Dans son travail de plasticien, Michel Lorand poursuit ses recherches sur les possibles apparitions dues à la contingence. Effacer, aller au bout de la disparition — des choses et de l’auteur — pour faire apparaître un objet nouveau, imprévisible, dénué de toute psychologie. Michel Lorand s’attache ainsi à montrer des processus qui vont à l’essentiel : films, musiques, partitions, installations. Le temps, le temps long des passages, des transformations, des glissements autorise des surgissements occasionnels et imprévisibles.
Dans le cadre du projet Théorème, Michel Lorand a aussi filmé et enregistré en studio les différentes pièces jouées par Marie-Anne Dachy sur un clavecin réalisé par Jean-Luc WolfsDachy d’après un instrument de Pascal Taskin (Paris, 1769). Le film est visible sur le site www.michellorand.net.