L’hymne au feu se déroule en une brassée de poèmes qui sont autant d’interrogations sur la conscience, le monde et le temps : Le temps que chaque bûche / met à se consumer / est un cadeau de vie. Le poète nous entraîne ici dans une aventure de l’intimité qui est simultanément quête de l’illimité : le « coin du feu » devient le point d’embrasement secret, capable de guider l’errant à travers les saisons en lui dispensant chaleur et lumière.
Né le 24 septembre 1923, à Neuchâtel (Suisse), Julien Dunilac (Frédéric Dubois) y accomplit sa scolarité primaire, puis secondaire qu’il complétera par des cours en sciences humaines à l’Université de Paris-Vincennes. Il passe une trentaine d’années au service du Département fédéral des affaires étrangères, la plupart à Paris comme Conseiller culturel auprès de l’Ambassade de Suisse. Dès 1980, il assume la direction de l’Office fédéral de la Culture.