Oui c’est moi, la terreur aveugle qui ai fait le coup !
Ces mots résonnent sous le crâne tourmenté de l’inspecteur Roland Juffre, champion de l’anti-terrorisme. D’autant que la lettre anonyme qu’il a reçue comporte certains détails à propos d’une « partie fine » au Palais de Justice de Paris qui ne peuvent être connus que du petit cercle de VIP qui y a assisté (Rashita Rassie, Pierre Palmé, Valérie Mesfesse…). Estce à dire que Julien Coupé n’est pas Démoniak et que l’Ombre qui marche debout est encore libre de commettre ses mille forfaits, cachée au sein même des hautes sphères du pouvoir ? Juffre doute. Plus encore, depuis la disparition d’Yves Gigot sur les traces de la Vie chair, il semble que souffle dans les esprits comme un obscur vent de panique. Tout cela aurait-il un rapport… avec la dernière apparition de Monkey Johnson ? Et que poursuit donc à Washington le ministre Bernard Koukouch ? Pendant ce temps en Irak, sous le théâtre des opérations, d’importants renforts américains se déploient, noyautés par l’Église des derniers jours. Le Temps se resserre… En avant ou en arrière, la tête à l’endroit, le cul à l’envers, ou réciproquement : Démoniak est le seul feuilleton éternel de l’actualité passagère, le diamant sombre de la vérité cachée dans la boue sucrée de l’artifice, l’incandescente légende des morts-vivants de la bande dessinée et de la société du spectacle. En avant, les amis, en avant !!!