Christine Van Acker œuvre en littérature, publie des livres, anime des ateliers d’écriture, participe à des créations radiophoniques… mais aux yeux de l’administration, elle demeure une demandeuse d’emploi qui est amenée à se justifier « de ne pas exercer un vrai métier ».
Régulièrement, elle a à rendre compte de ses recherches pour trouver « un vrai travail », de sa volonté à « s’insérer professionnellement » dans un système dont elle ne partage pas les valeurs.
La dernière convocation, c’est le texte de l’ultime message qu’elle a à adresser à ces contrôleurs qui raisonnent selon des critères normés incompatibles avec la manière de fonctionner des artistes, de ceux qu’on appelle des intermittents.
Un grand coup de gueule qui nous rappelle que les créateurs, les comédiens, les musiciens, les plasticiens jouent un rôle essentiel dans l’économie, que leur travail est indispensable tous les jours, que nous « consommons » quotidiennement leurs productions.
Un texte fort, parfois drôle, souvent impertinent, suivi de témoignages.