• Auteur(s): Sandrine HermansSerge Louis
  • Éditeur: Maedia
  • Genre: Architecture UrbanismePhotographie
  • Péritexte: Postface de Paul Magnette. Avec 111 photographies noir et blanc et couleur
  • Format: 30.5 x 20.5 cm
  • Nombre de pages: 176 pages
  • ISBN: 978-2-9600991-2-6
  • Parution: 2015
  • Prix: 32 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Adybooks/MDS

Les Ratures sur le papier traite du thème universel des villes industrielles en déclin qui tentent de se redresser par différents leviers, dont celui de l’art et de la culture. Le titre du livre suggère d’abord que, même si une telle renaissance peut réussir, elle se réalise à travers de nombreux essais et erreurs, un peu comme un écrivain ou un parolier qui écrit, corrige, rature ses textes pour arriver au résultat souhaité. Le titre fait également allusion au fait que les témoins rencontrés au cours de la rédaction de l’ouvrage n’ont quasiment jamais parlé de « hautes technologies » comme instrument de cette renaissance mais plutôt de petits métiers.

Le livre est divisé en deux parties. La première partie est un document photographique fondé sur la ligne narrative d’un artiste — le rappeur carolo Simon Delécosse/Mochélan — qui déambule dans sa ville grise — Charleroi —, réfléchit à la possibilité de passer à l’action et se met à composer, puis à chanter sur scène et à générer ainsi l’enthousiasme et le ralliement. La ville reprend également des couleurs dans le sillon du parcours de l’artiste.

La deuxième partie du livre comprend dix témoignages de personnalités associées à la vie artistique et culturelle de Charleroi et auxquelles la question de savoir si une ville peut renaître par l’art et la culture a été posée. L’échantillon de personnes interrogées se veut représentatif de différentes disciplines culturelles.