(louanges) est un livre à l’image de l’œuvre de Pierre Garnier, un livre où se mêlent vers et croquis légendés, où se mêlent poésie linéaire et poésie spatiale car Pierre Garnier s’est toujours refusé à choisir entre les deux genres (qui sont comme les deux faces d’une même pièce) […] La poésie spatiale de Pierre Garnier n’est pas figée, elle va vers l’épure. […] (louanges), en mêlant poèmes édités et inédits, vers et nanopoèmes, se présente donc comme un ensemble qui illustre la complémentarité à l’œuvre dans l’écriture de Pierre Garnier, un ensemble qui prouve que les derniers poèmes sont toujours à venir. Mieux, (louanges) manifeste la mobilité d’une pensée et d’une écriture qui ne cesse, au-delà du ressassement apparent, de réassembler les textes pour offrir une image toujours neuve du monde.
Lucien Wasselin, extrait de la postface
Le livre est composé de :
– La Forêt, un poème écrit.
– La Terre (louanges), un poème spatialiste, ces deux poèmes sans se mêler se répondent et se comprennent par une lecture réciproque.
– La Somme, un poème écrit, qui chante le fleuve qui traverse la région picarde, et la ville natale du poète, Amiens.
– Mon « Pays des mines », poème spatial, en hommage aux mineurs, hommage de la modernité, le poème spatialiste, à la tradition des corons du Nord.
– Une écriture toujours neuve, postface de Lucien Wasselin.