Pionnier, avec son épouse Ilse, du mouvement spatialiste qui connut dans les années 1960 un essor international, Pierre Garnier (1928-2014) n’a cessé d’explorer deux manières poétiques : la poésie dite visuelle, où la disposition des mots sur la page se fait image, et la poésie dite linéaire, à la disposition « classique ». En passant de l’une à l’autre sans les opposer, mais en revendiquant au contraire l’unité de sa recherche, quelle qu’en soit la forme.
En témoigne Poésie plane, ensemble inédit des années 1968-1970 conjoignant poèmes linéaires et spatiaux. Si par la suite Garnier ne poursuivit pas dans cette voie, c’est en raison des réticences des éditeurs, peu enclins à accepter ce mélange !
La mise en pages du livre respecte celle du tapuscrit original.
Poésie plane est le dixième livre de Pierre Garnier publié à L’herbe qui tremble.
Pierre Garnier (1928-2014) fut avec son épouse Ilse l’un des pionniers et des grands propagateurs de la poésie spatialiste, dite aussi poésie concrète, qui connut un rayonnement international, du Brésil au Japon. Son œuvre poétique est considérable et la réunion en cours de ses œuvres complètes compte déjà plusieurs volumes. Il fut aussi l’auteur de Spatialisme et poésie concrète (Gallimard, 1968), premier ouvrage théorique et anthologique sur le mouvement.