La Fabrication du consentement : titre d’un livre du dissident états-unien Noam Chomsky qui a fait le tour du monde. Il met le doigt sur une évidence. La soumission du plus grand nombre au minusculement petit est fabriquée.
Grâce d’abord à un langage, fabriqué lui aussi. Il a ses « usagers » (clientèle captive) et ses fabricants. Ils décident de nos mots.
La classe dominante a ce pouvoir, jusqu’à faire répéter leurs mots par tout qui se rebelle. C’est fâcheux.
Les mots dessinent le premier des combats : pour cheminer vers une penser propre, et puis penser tout le reste, comprendre le monde, le transformer.
Mais ce monde a un vocabulaire. C’est un donné, c’est aussi un envoûtement. Chaque moment historique est marqué par l’esprit du temps – Zeitgeist – que lui imprime la classe dominante. Ces quelques pages invitent à y voir un peu plus clair.
Pour pas mourir idiot, comme disait Wolinsky.