Elke de Rijcke est une auteure bilingue (FR-NL). Elle a publié dans le domaine de la poésie, de la traduction et de l’essai. Sa poésie articule des déclinaisons du désir dans des environnements hétérotopiques qui virent à la dystopie. Elle accorde une attention particulière à la sensorialité, la perception et la cognition, ainsi qu’à la matérialité du langage et la forme phrastique. Tous ses livres relèvent le défi d’un dialogue artistique. Aussi a-t-elle visité les œuvres curatoriales de Harald Szeeman dans troubles. 120 précisions. expériences (Tarabuste, 2005) ; celles de Marina Tsvétaïéva, Andrea Zanzotto, Rogier van der Weyden et Beethoven dans gouttes !  lacets, pieds presque proliférants sous soleil de poche (Le Cormier, 2006) ; l’œuvre d’Andreï Tarkovski, Purcell et la Suède dans Västerås (Le Cormier, 2012) ; les spectacles de Romeo Castellucci et la Zélande dans Quarantaine (Tarabuste, 2014) ; la sculpture de David Altmejd et l’œuvre du neuroscientifique Antonio Damasio dans Juin sur avril (LansKine, 2021). Elle travaille pour l’instant à Paradisiaca, texte de théâtre bilingue en vers sur le lac et la région du Bodan (lac de Constance). En tant qu’essayiste, elle a publié l’Expérience poétique dans l’œuvre d’André du Bouchet (La Lettre volée, 2013). En tant que traductrice, elle travaille sur l’œuvre poétique de Kees Ouwens (Du perdant & de la source lumineuse, suivi de « Lire Kees Ouwens », La Lettre volée, 2016 ; et Mythologies, en préparation). Elle anime par ailleurs depuis 2018 la plateforme interdisciplinaire Physical Poetics, et depuis 2021 The Living Library à Bruxelles.
Site : http://elkederijcke.be